Herbes folles

AMÉNAGER – PRÉSERVER Environnement Herbes folles

La Ville a banni, conformément à la loi, l’usage des produits chimiques pour l’entretien des espaces verts et de la voirie. La nature reprend ses droits et avec elle ses « herbes folles », sur lesquelles il convient de porter un nouveau regard.

Elles poussent souvent là où on ne le voudrait pas. Au pied d’un mur, au milieu d’une allée, au coin d’un trottoir. Avec les beaux jours, les herbes folles sont de retour. Parfois assimilées à de la saleté, ou à un manque d’entretien, la présence de ces petits envahisseurs est aussi et surtout un signe de l’amélioration sensible de notre cadre de vie, depuis la fin de l’utilisation des herbicides dans l’entretien de la voirie et des espaces verts.

Entretien respectueux de l’environnement

La Loi Labbé a imposé aux collectivités, depuis le 1er janvier 2017, de ne plus traiter avec des produits phytosanitaires. Les 38 km de voiries saint-michelloises (hors rues privées) ne sont donc plus traitées chimiquement. Elles sont désherbées mécaniquement, par lavage ou balayage, et manuellement. Les agents passent avec des binettes ou des brosses. En moyenne, ces opérations prennent deux fois et demie plus de temps que la pulvérisation de traitements phytosanitaires. Ces balayages permettent d’entretenir trottoirs et bordures de trottoirs, mais les herbes folles reprennent parfois leur droit au bas des pieds de murs, sur les voiries anciennes, entre les pavés. Il faut accepter que l’on ne puisse plus tout enlever.

Geste citoyen

La Ville ne voulant pas prendre le risque d’abîmer mécaniquement le patrimoine bâti privé, et l’arrachage manuel systématique par les services techniques n’étant plus possible, il est donc fait appel au civisme des administrés pour le désherbage de leurs pieds de mur, comme on déneige devant chez soi en hiver. Un petit geste citoyen pour un cadre de vie valorisé, un environnement préservé, une dépollution des sols et de l’Orge et par ricochet, des bénéfices pour la santé de tous. Une des priorités de la Ville.

Et comme toutes les herbes folles ne sont pas mauvaises, rien n’interdit de conserver celles qui auront eu le bon goût de pousser au bon endroit : Il faut tolérer leur retour, certaines sont jolies ! Elles participent aussi au fleurissement et représentent un intérêt écologique pour la biodiversité.

L’interdiction d’utilisation des produits phytosanitaires est devenue aussi obligatoire pour les particuliers en 2019.