Saint-Michel et ses quartiers

DÉCOUVRIR – VENIR Histoire et patrimoine Saint-Michel et ses quartiers

Au fil de son histoire, Saint-Michel-sur-Orge s’est développée autour de son centre historique. Différents quartiers sont apparus, avec leurs particularités architecturales ou encore leurs étymologies qui rappellent leurs origines.  

Le quartier du Centre Ancien
En 991, Hugues Capet fait don à Jean Labbé des terres situées en bordure de l’Orge et de la forêt royale de Séquigny. Celui-ci est le premier seigneur de Saint-Michel et de Launay, sa dynastie se perpétue sur plusieurs siècles. Le village, en grande majorité habité par des agriculteurs, s’est bâti autour de son église et du cimetière, l’actuel secteur de l’Hôtel de Ville.
Au XIXe siècle, l’église originelle, vétuste, est démolie. Les matériaux sont récupérés, les vitraux préservés. Un nouvel édifice est construit sur un terrain donné par la municipalité, rue d’Enfer, l’église est consacrée en 1872.
En 2018, le secteur de l’Hôtel de Ville poursuit sa transformation, avec l’extension de la mairie, installée dans l’ancienne propriété Solacroup Zeiller depuis 1972, et la création d’une place de village accompagnée de nouveaux logements à horizon 2019-2020.
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Les Glaises
Au milieu du XIXe siècle, les nombreuses parcelles de vignes laissent progressivement la place aux cultures maraîchères. Le quartier des Glaises, au sud de la ville, est alors divisé en petits lopins consacrés aux cultures des céréales, des fruits et des primeurs. L’habitat, de simples cabanons, est insalubre. En 1986, débutent la rénovation des chemins du quartier, la construction de près de 250 pavillons individuels et 110 logements collectifs.

La Noue Rousseau
Sur le plateau, à l’extrémité sud-est du village, se trouvait la plus importante exploitation agricole, la ferme de la Noue Rousseau, qui appartenait au domaine seigneurial. A la veille de la Révolution, elle s’étendait sur un peu plus de 85 hectares. A l’origine appelée « la grande ferme de Launay », elle prend peu à peu le nom de Noue Rousseau, qui vient du latin nauda (bas et humide), Rousseau étant le nom d’un des métayers qui exploitait la ferme. En 1937, elle est complètement ravagée par un incendie, perd sa vocation agricole et devient une maison d’habitation. Dans les années 80 et 90, la ZAC du Techniparc pousse sur les terrains en friche de l’ancienne ferme.

Lormoy et les Sablons
Au XVIIe siècle, Christophe Pajot, conseiller au Parlement, seigneur de Launay et de Saint-Michel, acquiert la propriété de Lormoy et s’y installe à demeure. Madame de Bréhant, qui lui succède en 1767 fait édifier le « petit château » à la place du château féodal. Un siècle plus tard, Constant Say, fondateur de la sucrerie bien connue, l’achète à son tour. Quand son fils, Henry, prend la suite il développe le domaine : il fait construire une laiterie au bord de l’Orge et une faisanderie au Bois des Roches (le rendez-vous de chasse). A partir de 1885, Henry Say pratique l’élevage de chevaux de course et le haras de Saint-Michel est l’un des plus beaux de la région. Après les années 1930, une partie de la propriété Say est vendue par lots sous forme de lotissements-jardins non-constructibles. Les acquéreurs peuvent même, s’ils le souhaitent, participer à l’entretien de la pièce d’eau « la canardière ». Mais, très vite, ils vont construire des cabanons dans cette zone inondable, qu’ils transforment progressivement en maisonnettes. Au milieu des années 60, la résidence La Source, le Parc de Lormoy et la résidence du Boqueteau voient le jour.

Les « 3 G » Gare, Gambetta, Grouettes
L’urbanisation de Saint-Michel commence à proximité de la gare, avec la résidence Les Tilleuls, achevée en 1962. C’est un ensemble de 150 logements répartis en 6 immeubles de quatre étages, construits sur l’ancienne propriété maraîchère Peuvrier. La résidence pour personnes âgées voit le jour en 1996, bientôt entourée d’un nouvel habitat mixte et de petits commerces de proximité. Le mail de l’Europe, en 2005, facilite la liaison avec les bords de l’Orge. Le programme d’aménagement du secteur Gambetta, qui est en cours d’achèvement, est composé de logements ainsi que d’espaces et d’équipements publics comme la place Yvonne et Jeannine Trihoreau (ex-place du Marché) et le Centre Culturel Baschet, inauguré en 2013.
Aujourd’hui, un projet de réaménagement complet du pôle gare est lancé, pour une reconfiguration complète du secteur à horizon 2024.

Le Bois des Roches
Avant la Deuxième Guerre mondiale, le bois des Roches et la maison forestière du rendez-vous de chasse sont achetés par Victor Robin, qui y réside pour entretenir les terres, les bois et exploiter les carrières. En 1961, encouragé par l’État qui souhaite développer l’offre de logements en Ile-de-France, le projet de construction de 2600 logements collectifs et de 50 pavillons individuels dans le domaine de Saint-Michel voit le jour. Le gigantesque chantier de construction débute en 1964. En 1967, près de la moitié des logements sont habités, en 1968 le centre commercial ouvre ses portes. La résidence Les Genêts et son petit centre commercial sont inaugurés en 1981.
Aujourd’hui, un vaste programme de rénovation et de redynamisation est en cours, dans le cadre du plan national Action Cœur de Ville.

Le Villagexpo
Sorti de terre dans les années 1960, le quartier illustre la volonté du Ministère du Logement de Georges Pompidou de permettre au plus grand nombre d’accéder à la propriété et de vivre dans un cadre plaisant. Initialement une simple expo-vente de maisons individuelles, fruit d’un concours d’architectes, cet ensemble de 360 logements accueille ses premiers habitants en 1967, après avoir vu passer près de 250 000 visiteurs.

La Fontaine de l’Orme
Il s’agissait d’aménager les terrains de l’entrée sud de la ville, qui avaient servi au stockage des matériaux et au logement des ouvriers lors de la construction du Bois des Roches. Les premiers habitants de cet ensemble de 325 pavillons et 150 logements collectifs s’installèrent en 1984. Tout un secteur est réservé à l’auto-construction individuelle de type « Castor ».

Les Montatons
En 1981, pour la première fois à Saint-Michel, il est décidé d’édifier une zone mixant pavillons individuels et 40 entreprises, répartis en deux secteurs : l’un de locaux à usage industriel et l’autre dédié à l’artisanat, avec habitat personnel.