Zéro phyto : il y a de la vie sous le bitume et ça se voit

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Dernière mise à jour : 20 août 2021

Pour préserver la biodiversité et la santé de ses habitants, la Ville n’a pas attendu la loi Labbé interdisant  aux collectivités (depuis 2017) l’utilisation de pesticides pour l’entretien des espaces publics. Un engagement de plus de dix ans en faveur de l’environnement qui porte aujourd’hui ses fruits.

Désherbage manuel et nature en ville

Ainsi, depuis plusieurs années, le désherbage des trottoirs et bordures se fait de façon manuelle (binettes, brosses, etc.) ou thermique à la vapeur (brûlage des herbes folles). En moyenne, ces opérations prennent deux fois et demie plus de temps que n’en nécessitait la pulvérisation de produits chimiques.

Si l’on doit se féliciter de ce retour bénéfique de la nature en ville, il faut aussi savoir accepter que les herbes folles reprennent parfois leur droit au bas des pieds de murs, sur les voiries anciennes, entre les pavés. Il est désormais impossible de les arracher une à une, à la main et à budget constant.

Et comme toutes les herbes folles ne sont pas mauvaises, rien n’interdit de conserver celles qui auront eu le bon goût de pousser au bon endroit : elles participent aussi au fleurissement et représentent un intérêt écologique pour la biodiversité !

Pieds de mur entretenus par leurs propriétaires

La Ville ne voulant pas prendre le risque d’abîmer mécaniquement les clôtures ou murets privés, il est rappelé que l’entretien des pieds de mur, et donc l’arrachage des « mauvaises herbes », incombe aux propriétaires, comme on déneige devant chez soi en hiver.

Des solutions existent pour éviter le désherbage des interstices au pied des murs, trottoirs et clôtures, comme par exemple semer des mélanges de graines qui apporteront un fleurissement gai et coloré sur une longue période et d’une année sur l’autre !

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